Puerto Rico
Pour vous mettre dans l'ambiance, n'hésitez pas à regarder cette vidéo !
(Pour ceux qui veulent juste les photos, elles sont surtout en bas !)
Puerto Rico n’est pas la destination la plus connue en Europe pour visiter les Caraïbes. J’ai d’ailleurs principalement eu droit à des regards interrogatifs quand j’expliquais aux gens que j’avais comme envie principale de ce voyage cette petite île coincée entre son grand frère états-unien et un continent aux mêmes sonorités linguistiques plus au sud.
« Il y a plus beau ! » on m’annonçait.
C’est vrai, je vous le confirme.
« Qu’est ce que tu pourrais faire là bas ? Personne n’y va ».
C’est vrai pour les européens, d’ailleurs il n’y a même pas de guide du Routard pour ce pays, c’est dire.
Ma réponse, d’abord timide, chaque fois brève, rend perplexe : « C’est pour le reggaeton ».
Même s’il est majoritairement incompris au delà du monde hispanophone, mon gros kif sur le reggaeton m’a conduit à cette certitude de vouloir visiter cette petite île si prolifique musicalement une fois dans ma vie. C’est une histoire de mouvements du bassin, en quelque sorte. Et d’amour pour un certain type de musique, dérivé en autant de styles qu’il y a d’îles dans les Caraïbes.
Avec Cuba, Puerto Rico est également une des terres originelles de la salsa, et les émigrés portoricains à New York ont poussé le genre dans des dimensions toujours plus explosives et dansantes. J’en parlerai sûrement plus tard.
La salsa portoricaine est connue pour être dansée en ligne, à l'inverse de la cubaine, qui se danse en cercle.
Deux lettres donc. Elles sonnaient allègrement à mes oreilles, comme deux complices qui m’annonçaient toutes ces soirées musicales et dansantes qui m’attendaient à l’autre bout de l’océan, là où elles avaient élu domicile.
Elles sonnaient et le roulement de langue qui leur donnait sens semblait s’évanouir sur l’horizon d’une plage éclaircie par le soleil : PR.
Si vous voulez savoir pourquoi je n'ai pas traversé l'Atlantique en bateau, sachez que je suis incapable de rester trois semaines sans issue, ce qui s'apparente légèrement à de la claustrophobie. Malheureusement, car l'expérience a l'air dingue...
Après avoir survolé les Bahamas et attendu un bus qui ferait taire tous les plaintifs de la SNCB, je me suis donc retrouvé au beau milieu de Santurce, le quartier alternatif de San Juan, capitale de Puerto Rico. Après Miami, le dépaysement n’était pas total, même si la chaleur était un peu moins tolérable. J’ai néanmoins tout de suite été accompagné par un élément décisif de mon séjour ici, une flopée d’états-uniens fraîchement arrivés grâce aux compagnies low costs JetBlue et Frontier des quatre coins de leur pays-continent. La restriction récente du spring break à Miami avait conduit les étudiants à se déporter vers une alternative low cost et festive. Et cela sans avoir besoin de passeport ! - comme l’indiquaient les nombreuses annonces à l’aéroport. Je m’étais donc introduit sans vraiment le savoir ni le désirer dans une aventure festive digne de Mallorque et Mykonos en plein mois d’août. Je pensais initialement rencontrer principalement des locaux, mais la flopée de gringos fraîchement arrivés a rendu ce désir difficile, parmi d’autres raisons.
La placita de Santurce ("un perreito en la placita", comme dirait Bad Bunny) reste un des hauts lieux festifs de San Juan, même si les étatsuniens y sont présents en nombre durant le spring break.
La fête à San Juan est littéralement sans limite, sonore ou visuelle, et j’ai perdu trois tympans le temps de m’habituer aux décibels crachés par les énormes trucks débitant la trap portoricaine - Eladio Carrión et consorts - et ce fameux reggaeton dans les rues de la ville, sur la plage, dans les bars, les boites, les parcs, les restaurations rapides, tout endroit qui pourrait s’y prêter. Il est d’ailleurs tout à fait normal de ne pas entendre son interlocuteur, et de devoir se pencher très loin dans son oreille pour établir une connexion. C’était quand même magique, et j’étais bluffé par toute cette énergie qui donnait lieu chaque soir à des fêtes de rues et des perreos sauvages.
Placita de Santurce
La Factoria est considérée comme un des meilleurs bars à cocktails du monde. Très stylé.
Une flopée de gringos
La plupart sont jeunes et très vite arrachés, ce qui donne lieu à des concours de twerk un peu partout : sur les voitures, devant les motos, sur les lampadaires...
Aller à Puerto Rico pour écouter sa musique, cela conduit inévitablement à devoir parler de l’éléphant dans la pièce. Bad Bunny, la star de Puerto Rico, celui que tout le monde aspire secrètement à croiser - alors qu’il est probablement à Los Angeles ou ailleurs sur le continent -, que toutes les filles s’arrachent depuis 2016 et ses musiques qui ont aplati toute concurrence. Pour ceux qui ne le connaissent pas - on ne sait jamais -, je vous invite à lire ce chouette portrait dans le New York Times, réalisé pendant le Covid, dans lequel il parle principalement de son pays natal : https://www.nytimes.com/interactive/2020/10/07/magazine/bad-bunny.html. Et pour ceux qui ont la flemme, Benito Martinez - de son vrai nom - a largement contribué à ouvrir le reggaeton aux autres genres musicaux, principalement l’électronique, après avoir débuté dans la trap latino. Surtout, il casse les codes d’un reggaeton machiste et sexualisé. Il suffit de voir son clip « Yo perreo sola » pour s’en rendre compte.
Finalement, il a récemment sorti un disque-playlist qui a pulvérisé tous les records d’écoute, Un Verano Sin Ti, à écouter sur la plage en été.
Au milieu d'une de mes aventures nocturnes assez mémorable, je me suis retrouvé devant cette pompe à essence que j'avais vu auparavant dans un clip de Arcangel. Autant vous dire que j'étais très content, sans pouvoir l'expliquer. C'est comme si toutes les vidéos youtube que j'avaient visionnées devenaient réelles.
Je suis évidemment assez fan de Bad Bunny et de sa manière d’être. Néanmoins, je crois que j’ai fais une overdose en étant à San Juan. En fait, dans tout le pays, sa voix caractéristique - on dirait qu’il parle sous l’eau - est omniprésente, ses morceaux sont partout. Tout le monde connaît les paroles de ses chansons du début à la fin. Il a même créé sans le vouloir un hymne festif pour les portoricains, qui entonnent « Puerto Rico está en cabrón » - Puerto Rico est en folie - à tue tête dans les boites de nuit et dans les voitures qui pétaradent dans la ville. Il faut dire que son nouvel album, « Quien sabe lo que va a pasar mañana » a fait mouche à San Juan, qui reste un des centres de la trap latina. Ce dernier album fait figure de retour aux sources pour Bad Bunny et a permis aux portoricains de se réapproprier l’artiste d’une génération.
El apagón, qui a donné lieu à une réelle fierté portoricaine qu'on peut témoigner dans les rues le soir. C'est un clip politique, qui remet en question la relation avec les États Unis. A la fin, il y a une enquête sur la gentrification de San Juan.
Heureusement, il restait encore un peu de place pour les autres artistes, même si les portoricains consomment principalement du reggaeton local, et ne prêtent pas vraiment attention à ce qui se fait de mieux dans d’autres pays.
Je suis également assez fan de la pop/reggaeton de Rauw Alejandro, qui innove pas mal ces derniers temps.
Dans la vieille ville de San Juan, la fête est aussi incroyable. Les rues sont remplies et le reggaeton est à la fête.
Bref, vous l’aurez compris, beaucoup de fêtes, d’alcool et de gens rencontrés pendant ces deux semaines très festives. En sorte, tout ce que je cherchais pour un premier stop au cours de ce voyage.
Les boites de nuit qui ferment après deux heures du matin ne se trouvent pas à San Juan, mais à Carolina. La plupart sont situés dans des grands hôtels et imposent un code vestimentaire. Ça reste de toute manière du reggaeton.
Ok, donc le reggaeton et la trap font figure d’ambassadeurs de l’île. Ses 400 kilomètres de plages de sable blanc, jaune, noir, également. Mais, si l’on s’aventure au delà du cliché touristique de la plage, du soleil et de la piña colada, on découvre une population qui cherche encore et toujours son identité.
Le drapeau portoricain ressemble beaucoup au drapeau de Cuba... sauf que les couleurs sont inversées. Hasard de l'histoire ?
L’identité portoricaine est, de ce que j’ai vu, traversée par deux événements majeurs : l’arrivée des États Unis comme puissance coloniale en 1898 et le passage de l’ouragan Maria en septembre 2017, symbole d’une période catastrophique pour l’île. Je reviendrai sur l’ouragan plus tard.
"Isla del encanto" signifie logiquement "l'île de l'enchantement". Sauf qu'avec tous les malheurs qui lui arrivent, on parle plutôt de l'île désenchantée actuellement.
Avant l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique, les amérindiens - des Arawaks - avaient colonisé la région, encore vide. C’est Ponce de León, un espagnol avide de gloire et brutal - comme son époque - qui a entrepris de coloniser depuis l’île d’Hispaniola la Floride et Puerto Rico, en 1508. Mandaté par Isabelle la Catholique, il avait pour mission de trouver de l’or, quoi qu’il en coûte. Les amérindiens ne voyant pas le monde de manière aussi violente que nous (c’est un euphémisme), les espagnols, après s’être rendu compte que l’or n’était pas forcément présent en grande quantité, ont vite commencé à piller l’île, saigner ses habitants et les faire travailler dans les champs de canne à sucre.
La jalousie des autres nations européennes, surtout anglaises et hollandaises, a conduit l’île à être régulièrement assiégée. Tout cela a duré jusqu’en 1898, lors que les États Unis, en mal d’empire, ont provoqué l’indépendance de Puerto Rico en déclarant la guerre à l’Espagne avant d’incorporer le territoire à leurs possessions d’outre mer, au même titre que Cuba ou les Philippines.
S’en était fini de l’hispanité, bienvenue en Amérique ! Dans les faits, cette incorporation linguistique n’a jamais vraiment marché, et les portoricains ont gardé l’espagnol comme langue officielle.
Théâtre à Santurce.
D’abord considérés comme des colonisés, les portoricains se sont vus offerts la citoyenneté états-unienne en 1917. Ce cadeau a surtout permis d’envoyer de la chaire à canon pour une nation récemment entrée en guerre. Cette réalité est restée d’actualité tout au long du XXème siècle : Puerto Rico est le territoire des États Unis qui a proportionnellement fourni le plus de combattants dans l’armée régulière lors de la guerre du Vietnam.
Portoricains au Vietnam. Si les espagnols avaient su ce qu'ils avaient enclenché...
Après des insurrections indépendantistes réprimées dans le sang, l’île accède en 1952 au statut d’état libre associé (ELA), qu’elle garde toujours et dont les spécificités en font pour beaucoup la dernière colonie de l’Amérique, malgré l’autonomie qui lui est accordée.
Si les États Unis accordent dès le départ une telle importance à cette île, c’est principalement afin de garder un accès direct au canal de Panama, vital pour leur économie. Puerto Rico devient également une base militaire cruciale pendant la guerre froide, permettant de garder un œil sur les activités cubaines voisines et de sécuriser l’accès au Golfe du Mexique. A la fin de la guerre froide, l’île est délaissée et tombe dans l’oubli pour les élites de Washington.
Eglise... classique ?
Dans les faits, l’île dispose d’une large autonomie, l’éloignant d’un modèle colonial. Elle dépend néanmoins fortement des États Unis, surtout en matière d’aide sociale, et reste chapeautée par le Congrès des États Unis, qui a le dernier mot sur les pouvoirs qu’il confère au gouvernement portoricain. Les habitants, bien qu’ils soient citoyens des États Unis, ne paient pas d’impôts fédéraux et n’ont donc pas le droit de vote pour l’élection présidentielle états-unienne. Ils n’envoient également aucun représentant au Congrès et au Sénat des États Unis.
Ce statut a été critiqué depuis son origine et fait l’objet de toute une série de référendums d’initiative locale, avec trois alternatives :
-
l’indépendance, qui ne recueille jamais plus de 5% des voix
-
le statut quo, appelée aussi l’autonomie, qui obtient environ 40% des voix
-
et l’assimilation, qui vise à créer un 51ème état au sein des États Unis et qui recueille également 40% des voix environ
Les 15 autres pourcent alternent d’un référendum à l’autre.
En 2017 cependant, plus de 95% des portoricains se sont prononcés pour l’assimilation. C’est en fait le résultat du boycott du vote par l’opposition, qui a mené à un taux de participation de 22,7%. De toute façon, les autorités états-uniennes ont vite rappelé qu’elles n’étaient pas intéressées par le résultat : « Ce référendum n’a pas de valeur contraignante et seul le Congrès peut changer le statut de Porto Rico. »
Si les portoricains sont davantage portés vers l’assimilation politique, ils craignent néanmoins une assimilation culturelle et linguistique. Après deux semaines à San Juan, je peux vous confirmer que l’assimilation culturelle est déjà bien en marche. Pour ce qui est de la langue, c’est autre chose. L’espagnol reste de loin la langue la plus parlée sur l’île, et les tentatives d’imposer l’anglais comme langue officielle se sont toujours confrontées à des manifestations impressionnantes. De toute façon, si les États Unis devaient intégrer un état dont la langue officielle est l’espagnol, ils mettraient automatiquement en cause la primauté de l’anglais sur leur territoire. Ils refuseront donc toujours une assimilation qui ne soit pas également linguistique.
Les portoricains restent néanmoins extrêmement attachés à leur citoyenneté états-unienne - un véritable sésame en comparaison des autres pays latino-américains - et cela explique en grande partie leur refus de l’indépendance.
De l'importance des ventilateurs.
La dépendance économique extrêmement forte de Puerto Rico vis à vis des États Unis dessine également les contours d’une identité portoricaine non aboutie et d’une relation compliquée avec Washington. Cette dépendance est en grande partie le fait des restrictions commerciales liées au statut de l’île, mais je ne m’éterniserai pas ici. La dette de 125 milliards de dollars de Puerto Rico, avant sa faillite en 2016, est un poids que les États Unis n’ont absolument pas envie d’ajouter à leurs soucis quotidiens en cas d’assimilation. Bien que le revenu moyen des portoricains ait été jusque récemment le plus élevé d’Amérique latine, il reste moitié moins élevé que celui du Mississipi, état le plus pauvre des États Unis.
L’indifférence des gringos est une autre raison du statu quo de Puerto Rico. C’est assez curieux, mais quand je parlais avec eux du sujet, ils me disaient qu’ils ne considéraient pas que Puerto Rico faisait partie des États Unis. Ils s’imaginaient dans un autre pays. Fun fact, l’un deux considérait même que l’incorporation de Puerto Rico aux 50 états que constituaient les États Unis n’avait pas trop de sens - à la rigueur 55 états cela allait, mais 51 ça n’avait pas trop d’allure.
Dernière raison de ce statu quo, peut être le plus important, le refus des Républicains d’intégrer un état qui fournirait presque automatiquement deux sénateurs et cinq à six députés au parti Démocrate.
Certains portoricains font le rapprochement entre la cause palestinienne et la cause portoricaine.
La situation ne risque donc pas de changer rapidement.
D’ailleurs, les portoricains ne sont pas forcément attachés à leur indépendance, hormis quelques segments de la population. Ils se rendent bien compte que la situation économique ne le permettrait pas.
A vrai dire, je les trouve de toute façon très américanisé. Il est littéralement impossible de sortir de la capitale sans avoir une voiture. Pas de bus, pas de guaguas, rien. Puerto Rico possède plus de voiture par habitant que les États Unis - ce qui n’est pas une mince affaire. Je dis ça parce qu’en tant que citadin européen, les transports en commun, le vélo et la marche font partie de ma vie. Ici, c’est impossible.
Autres caractéristiques bien états-uniennes : les fast foods sont partout, les plages sont remplies de voitures, absolument tout peut se faire en drive in, même les achats en pharmacie ou sortir de l’argent d’un ATM. Bref, American way of life. L’identité portoricaine n’est donc pas forcément opposée à la culture états-unienne, même si les postures rhétoriques des portoricains semblent y donner l’impression.
Même les vieilles carcasses sont pimpées en Monster Truck
Malgré tout, les rares fois où j’ai réussi a sortir de San Juan, j’ai pu découvrir des paysages splendides. Cette île offre à qui en a la possibilité des plages à couper le souffle et une population plus ou moins heureuse de rencontrer des touristes après tout ce qu’ils ont souffert ces dernières années, de la faillite à l’ouragan Maria. Mais trêve de blablas, je reviendrai là dessus une autre fois.
Je vous laisse avec quelques photos des différents endroits de l'île que j'ai pu visiter. Et je reviens vite avec des photos de San Juan !
El Yunque National Park
Le parc national del Yunque est, selon ceux qui le promeuvent, l'unique forêt vierge située sur le territoire américain. C'est un petit bout de colline pas très loin de San Juan. Dans les faits, on ne peut y accéder qu'en voiture (l'entrée en tant que piéton est INTERDITE) et on se retrouve donc à faire la file sous airco et à se garer dans des grands parking au milieu de la jungle. Pour l'authenticité on repassera.
Moins marrant, j'y suis allé trois fois et chaque fois le parc était fermé car le nombre de voitures limite était atteint. C'est complètement débile car on aurait très bien pu y rentrer en marchant... mais NON ! C'est interdit...
C'est malgré tout un moment de fraîcheur bienvenu et un dépaysement par rapport à la Belgique. Bizarrement, contrairement aux autres forêts vierges tropicales que j'ai pu visiter, il n'y avait AUCUN insecte volant... allô Monsanto ?
Suite à une grosse diarrhée lorsque je grimpais la Sierra Nevada jusqu'à la Ciudad Perdida en Colombie, je me méfie pas mal des rivières tropicales. Heureusement, j'ai bien fermé la bouche et tout s'est bien passé.
Au loin, depuis la jungle, on peut même apercevoir l'île de Culebra. Le panorama est incroyable.
Luquillo
Luquillo est une station balnéaire bondée en fin de semaine et de style carte postale. Tout au long de la plage, on peut venir y manger des spécialités culinaires portoricaines : mofongo (sorte de gâteau de bananes plantain), brochettes de viande, piña colada colorée, empanadas frites, beignets frits, banane plantain frite, tout ce qui peut se frire...
L'objectif est de chopper des noix de cocos. La tâche est assez difficile.
La quantité de couleurs présente dans la mer et assez magique !
Heureusement, les plages sont propres, ce qui n'est pas forcément garanti !
Cabo Rojo
A l'autre bout de l'île, en passant par les montagnes et par Ponce, seconde ville du pays, on trouve des coins plus isolés et des belles plages, comme à Cabo Rojo.
Il y a tellement de plages à Puerto Rico que l'on pourra toujours en trouver des désertes. Fun fact, celle-ci est utilisée pour acheminer par la mer un peu de drogue depuis la République Dominicaine. En tout cas, c'est ce que la police nous a dit, en nous demandant de ne pas rester sur les lieux la nuit. Ça nous a fait bien rire parce qu'on s'est dit qu'ils avaient peut être pas envie qu'on les voit à ce moment là.
Le Nord de l'île possède un climat tropical. A l'inverse, le Sud est plus sec.
Salinas
San Juan (avant-goût)
Un gros plus de San Juan, ce sont ses plages, qui couvrent en fait toute la ville dans sa longueur.
Beach-volley et bières durant l'après midi.
L'extrêmité de la plage du Condado.
Lever de lune sur le Condado
Vieques
Vieques est une petite île située entre Puerto Rico et les Îles Vierges britanniques et américaines. J'ai pu y passer deux nuits loin du tumulte de San Juan. Quelques photos...
Grâce aux bons plans d'une amie etatsunienne, on a pu passer une nuit dans un hôtel de rêve, appelée Blue Horizons. Incroyable !
Si vous cherchez à bien manger, n'allez pas à Puerto Rico. Ils importent la plupart de leur nourriture, qui n'a dès lors pas souvent de goût. Heureusement, la piña colada rend tout plus agréable.
Le premier soir, on avait réservé un tour assez incroyable dans une baie bioluminescente. En gros, ce sont des planctons qui, lorsqu'ils sont en mouvement, produisent de la lumière. Au début on pensait s'être fait avoir car on ne voyait rien, mais au milieu de la baie c'était vraiment magique ! J'aurais jamais pensé vivre ça un jour :)
Ce n'est pas ma vidéo, mais en gros ça donne ça, sans exagération !
Playa negra (mais si !)
Sun Bay, dans le sud de l'île.
Coconut Beach...
Fun fact, l'île est remplie de touristes chinoises qui sont habillées comme des princesses et passent littéralement leur journée à prendre des photos d'elles mêmes. Elles sont toutes blanches et ne disent ni bonjour ni ne vous sourissent quand vous passez à côté d'elles. Drôle de culture...
Il y a une voiture rouge sur la photo si vous observez bien.
L'île est remplie de chevaux sauvages qui, eux, ne sont pas écrasés sous les roues des 4x4 portoricains. C'est un autre destin qui attend les iguanes, que je n'ai d'ailleurs jamais vu qu'écrasés.